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Pourquoi l'IHT vend des formations ?

POURQUOI VENDONS-NOUS
DES FORMATIONS ?
13 Mai 2019
Pourquoi vendons-nous des formations ?

« Faire payer alors que tout est disponible sur internet »
à notre époque cela n’a pas de sens
C’est sans doute l’un des leurres les plus répandus : la croyance selon laquelle tout serait disponible sur internet et qu’il n’y aurait finalement qu’à se servir. C’est un leurre problématique à plus d’un titre et d’abord parce que cela est faux. Il faut peu de temps à un étudiant de n’importe quelle discipline pour se rendre compte qu’au-delà d’un traitement en surface d’un quelconque thème sérieux et disciplinaire, il devient très difficile d’accéder à du contenu de qualité en se satisfaisant de google.
Il en va d’ailleurs de même d’ouvrages précis parfois seulement accessibles à des prix très élevés et en occasion ou bien uniquement en bibliothèque et seulement en consultation.

Mais cette excuse est aussi et avant tout un prétexte qui s’accommode de la procrastination : c’est vrai, « pourquoi m’engager maintenant à suivre ce cours ou ce séminaire alors que j’ai les informations à disposition dès que je le souhaite ? ». Un leurre qui en plus d’être inefficient nous fait repousser toujours plus loin le commencement d’un travail sérieux sur un sujet qui nous intéresse.

Pire, cet argument fallacieux en dit davantage sur celui/celle qui l’énonce que sur n’importe quel contenu, cours, oeuvre ou quoi que ce soit. De fait, celui qui dit ne « pas aimer Beethoven » alors qu’il en est simplement ignorant signale par-là davantage de choses sur ce qu’il est ou là où il se trouve que sur Beethoven lui-même.
Ici, c’est pareil, cet argument montre simplement que celui qui l’énonce ne mesure pas l’écart qu’il y a entre le fait d’avoir un jour lu un livre - mettons « marxisme pour les nuls » et un travail à la fois de recherche et d’enseignement sur plusieurs années.

Enfin, imaginez que demain vous scolarisiez vos enfants dans une école où ils auraient l’ensemble du matériel à disposition sans exception : livres, ordinateurs, instruments quelconques - bref, tout ce que vous désirez. Maintenant, imaginez qu’au sein de cette école en revanche (mettons de côté les problèmes de sécurité que cela poserait) il n’y a aucun professeur - le rêve du capitalisme, d’ailleurs. Pensez-vous une seule seconde que par magie, par osmose, le savoir et les savoir-faire s'imprégneraient à l’intérieur de vos enfants ou bien trouveriez-vous cela scandaleux ?

Si vous êtes du second avis, vous avez l’air plutôt sain d’esprit. De fait, le contenu, sans sa mise en forme, son inscription dans une progression pédagogique, des explications, des réponses aux questions, des échanges, l’ouverture vers des choses dont on ne connait pas l’existence etc. n’a aucun intérêt.

Platon montrait déjà très bien dans l’allégorie de la Caverne, qu’instinctivement nous ne choisissons pas le savoir mais l’illusion, beaucoup plus confortable. L’illusion que le libéralisme tente d’entretenir est d’ailleurs celle-ci, celle d’une neutralité qui consisterait à ne rien induire dans l’instruction.
Cela en plus d’être impossible, conduit surtout et toujours à l’adoption de l’idéologie dominante puisqu’on ne donne pas les moyens du choix en dehors de ce qui est omniprésent... C’est le meilleur moyen de consentir à ce qui est, et de rester dans l’illusion.

Or, l’atout majeur d’un enseignant c’est justement d’être en mesure de faire un travail trop souvent invisible et pourtant difficile et conséquent qui vise à rendre transmissible ce qui ne l’est pas de facto.

C’est ce que nous vous offrons

Le résultat, au travers de ces videos de formation et de ces séminaires de plusieurs années de travail de fond, individuel et interne à l’université, construit par un professeur en philosophie qui enseigne chaque jour, en classe ainsi qu’à l’IHT.
Et nous espérons bientôt avoir d’autres intervenants et professeurs.
Demandez à n’importe lequel de nos étudiants - souscripteurs s’ils auraient pu obtenir ce contenu facilement et gratuitement sur internet...
Nous ne nous inquiétons pas pour la réponse car cette croyance est celle de l’ignorance et du refus de la connaissance. C’est la même chose lorsqu’il s’agit pour des centaines de milliers de personnes chaque année d’accéder à une formation, universitaire entre autre, en s’acquittant de frais divers dans l’objectif d’accéder à un contenu jugé sérieux.

Enfin, dernière chose, avez-vous déjà jeté un oeil à la somme conséquente que peut représenter l’achat de l’ensemble des livres ayant permis une telle réalisation ?

« Il y a déjà tout sur la chaîne Youtube »
Cette objection est un comble à elle toute seule : certes il y a beaucoup sur youtube, sur notre forum, sur notre site et les blogs. Preuve s’il en faut de la quantité de contenu gratuit qui a été produite jusqu’à aujourd’hui par Loïc Chaigneau notamment, sans demander en retour aucune contre-partie. Nous en sommes fiers et nous sommes heureux que cela existe. Mais il devient difficile dès lors de nous faire le reproche d’être des marchandeurs etc.
En plus, il faut ajouter à cela l’ensemble de nos documents et services accessibles à n’importe qui ou à partir d’une simple cotisation de 5 euros/an : manuels de formation, site internet, bibliographie, accès au forum de l’IHT, vidéographie, conférences, livret pédagogique, communiqués officiels etc.

Par ailleurs, tout n’est pas sur youtube pour plusieurs raisons :

D’abord, parce que non, tout n’est pas sur la chaine youtube sinon il n’y aurait pas d’autres contenus - par définition.
Ensuite, Youtube est un lieu uniquement propice à la diffusion disparate, reconstruite, de courte durée, avec un public extrêmement variable.

Autant de condition qui n’ont rien à voir avec la formation interne à l’IHT et plus encore avec nos vidéos de formations et nos cours qui se construisent justement en opposition par rapport à ce massacre de la pensée.
Youtube, comme n’importe quel réseau social est le lieu du « tout, tout de suite » et rapidement. Il y est donc impossible de développer un propos long, continue, construit, se structurant sur plusieurs années...

Aussi, la chaine youtube correspond en quelque sorte à « l'apéritif » de l’Institut, si vous souhaitez goûter à l’entrée, adhérez, si vous souhaitez entâmer le plat de résistance, souscrivez à nos cours, formations et séminaires et enfin si vous souhaitez partager avec nous le dessert, participez à nos forums et sections locales...

C’est un autre monde qui s’ouvre à vous, loin de la frustration solitaire derrière un écran et le clic hâtif.

L’engagement : je paie, je me forme (et non l’inverse)
Est-ce que vous vous souvenez de la dernière fois où un document, un échantillon ou quoi que ce soit vous a été remis gratuitement ? Dans 95% des cas il y a de fortes chances que ce généreux don ait fini dans l’oubli le plus total avant même de répondre à son utilité première...
La psychologie sociale appelle cela la théorie de l’engagement. Il y a bien longtemps que cela a été étudié au point même parfois d’en abuser comme il est arrivé que ce soit le cas avec certains psychanalystes, entre autres.

Nous savons que si une offre, mettons une thérapie pour rester dans ce champ, nous est offerte, il y a peu de chance que nous nous y engagions avec assiduité et volonté.

En revanche, dès lors qu’un paiement a eu lieu non seulement on s’engage mais en plus on culpabilise beaucoup moins du fait de ne pas se sentir nécessairement redevable - du moins financièrement.
Si le « donner - recevoir et rendre » est au fondement de l’anthropologie ce n’est pas pour rien.
La monnaie est un liant, un étalon. Le problème du capitalisme n’est ni l’argent ni les échanges, c’est d’inverser les rapports qui font de l’argent une médiation pour faire de la marchandise la médiation. C’est la formule générale du Capital exprimé par Marx.

La formule M - A - M (marchandise, argent, marchandise) est classique et même bénéfique aux échanges depuis l’antiquité.
Le capitalisme lui, repose sur la formule A - M - A’ où l’argent investit rapporte davantage une fois la revente d’une marchandise, par exploitation du travail d’autrui.
La marchandise perd sa valeur d’usage et ne vaut que pour sa valeur d’échange. Rien de tout cela ne correspond aux échanges que nous vous proposons ici. Malheureusement, la magie fonctionnelle... ... nous a apprise à nier constamment le travail d’autrui en nous contentant d’appuyer sur un bouton. Dans le milieu intellectuel cela se traduit hélas très massivement par la montagne de plagiats recensés chaque année chez les élèves et étudiants parfois sans même plus se rendre compte du vol qu’ils opèrent en s’appropriant le travail intellectuel d’un tiers.

Aussi, en souscrivant, non seulement j’accède à un contenu de qualité, mais je rétribue aussi un travail au niveau de sa valeur d’usage, sans aucune exploitation d'un tiers.

Et en faisant cela, je sais que je m’engage aussi à suivre ces cours inconsciemment - ce qui est le plus bénéfique à la formation, non ?

Notre communauté, les étudiants, et plus encore
Une force supplémentaire à la formation et à l’acquisition des domaines de savoirs que nous enseignons c’est la mise en relation directe avec d’autres personnes soucieuses des mêmes intérêts que les vôtres. Ainsi, il vous est non seulement possible d’échanger et donc de progresser mais aussi de faire des rencontres qui n’auraient pas eu lieu seul derrière votre écran.
L’IHT dispose ainsi d’un forum très actif mais aussi de sections locales organisant des rencontres entre membres. Il n’y a sans doute rien de plus bénéfique qu’une aide extérieure pour bien assimiler et maîtriser ce qui est porté à votre connaissance. Là-encore, les témoignages de membres ayant pu mesurer leur progression du seul fait de ces échanges et discussions ne cessent de croître.

« Vous êtes communistes et vous faites payer ! »
C’est sans doute « l’argument » qui en dit le plus long encore une fois sur ceux qui l’avancent.
Pire, lorsqu’il provient justement de prétendus « communistes ».
Le travail gratuit, en dehors de l’esclavage, c’est aussi ce dont rêve le plus le Capital - l’ubérisation en est une forme. Il faut le rappeler parce qu’il y a une grave confusion entre ce qu’est l’argent, les échanges, le marché et le mode de production capitaliste.
Ce n’est pas ici le lieu d’un cours, surtout d’une telle teneur. Seulement, confondre les échanges et le capitalisme est sans doute le paralogisme, quand il ne s’agit pas tout bonnement d’un sophisme, le plus malvenu qui soit.

Omettons volontairement le fait qu’il provienne le plus souvent de jeunes personnes n’ayant encore jamais eu à faire face au principe de réalité et qui, nous les en excusons volontiers, la tête remplies d’étoiles s’imaginent que l’amour, l’eau fraiche et le prana suffisent à maintenir une vie de famille, les frais locatifs entre autres et plus encore à faire vivre et structurer une association comme l’IHT.
Mais dans le monde réel, il n’y a rien de moins vrai. Aussi, il nous faut mettre un terme à ces lieux communs et idées reçues qui ont la peau dure, très dure.

D’abord, les deux auteurs majeurs dont nous réclamons la filiation - à savoir Hegel et Marx, ont en commun de n’avoir jamais cessé d’appeler à une compréhension de ce qui est (du présent) et non de prédire ce qui devrait être contrairement à la caricature qui peut en être faite.
Qu’est-ce à dire ?

Et bien, qu’il est impossible - sauf dans l’esprit idéaliste - de sauter au-dessus de son temps. Injonction maintes fois renouvelée par Hegel dès Iéna et jusqu’à ses dernières oeuvres mais aussi par Marx. Aussi, comprendre son temps et s’en saisir est le seul moyen de dépasser des déterminations premières.

Or quiconque ayant une connaissance pratique et historique minimale sait qu’à vivre de gratuité il n’est - aujourd’hui - pas possible de transformer le monde et même seulement de vivre.

Alors on peut le nier, mentalement et par principe en pensant être quelqu’un de supérieurement pur, mais cela n’occasionne aucune transformation sociale et politique collective.
Il est temps de s’intéresser à la manière dont les révolutions qu’elles soient scientifiques ou politiques peuvent avoir lieues. Et si elles sont une fin, elles n’en sont pas en même temps le moyen...

En somme, il y a une malheureuse confusion qui est entretenue entre les échanges, les marchés, la gratuité, la plus-value et le profit. Il ne s’agit pas ici de faire un cours sur les b.a.-ba du capitalisme, mais une simple recherche sur « la formule générale du Capital », vous renseignera assez rapidement.

Le problème du capitalisme ce n’est pas l’achat-vente, mais le fait de ne plus concevoir une marchandise non comme une fin mais comme un moyen, un moyen qui gagne en valeur d’échange par l’exploitation (extorsion de plus-value / surtravail) du travail d’autrui.
C’est ce qui permet le profit et par là, l’accumulation du capital.

Or, cela n’a rien à voir avec le fait de fabriquer un produit et de l’échanger, fort heureusement, modalité qui existait bien avant le mode de production capitaliste et sans doute bien après.

Donc oui, nous sommes communistes, c’est-à-dire matérialistes pratiques (Cf. L’Idéologie Allemande), comme le disait Marx et Engels et pour une transformation réelle. Nous sommes communistes et non de « gôche » aux beaux discours inefficients et inefficaces.

« Formation en ligne = escroquerie. »
En effet, les « formations en ligne » se démultiplient. Or, celles-ci n’ont pas toujours bonne presse et à raison, il faut bien le dire. La méfiance principale à l’égard des formations en ligne est due à une pratique scandaleuse mais qui n’est pas comparable une seconde avec ce que nous vendons...
Si ce n’est le fait d’utiliser du matériel multimédia ?

De nombreux « businessmans » « entrepreneurs » « infopreneurs » et Cie. ont tenté et parfois réussis ces dernières années à vendre des formations en ligne qui devaient expliquer comment devenir millionnaires, ou « riche » en tout cas.
Le but consistait finalement à vendre ses formations au sein desquelles il était expliqué comment revendre ces mêmes types de formations à 1000 autres personnes...

Bref, une forme de système de Ponzi amélioré. C’est-à-dire pour ceux qui ne connaissent pas, ni plus ni moins qu’un système d’escroquerie généralisé. Nous avons une mauvaise nouvelle : ces escroqueries ne sont pas les premières et ne seront pas les dernières.
Pour autant, il n’y a rien de plus absurde que de déserter un outil (internet) sous ce seul prétexte...

Ce serait comme de ne jamais plus utiliser un couteau de cuisine et y préférer une cuillère quelque soit la tâche à réaliser sous le seul prétexte qu’il est arrivé qu’on utilisât des couteaux de cuisine pour commettre des meurtres...

En revanche, effectivement, nos cours n’ont pas vocation à vous expliquer comment devenir millionnaire, pas plus qu’ils n’ont vocation à nous le faire devenir...
Si l’objectif un seul instant avait été celui-ci, nous nous serions lancés avec les compétences diverses qui sont les nôtres dans biens d’autres domaines...

« Les prix sont trop chers »
D’abord, aucune des formations ou cours disponibles chez nous ne sont disponibles ailleurs : ils sont absolument inédits !

Par ailleurs, l’habitude d’un contenu gratuit - propre au capitalisme et à sa précarisation constante des travailleurs - il suffit de voir ce qu’est Youtube - fait oublier le travail nécessaire d’un contenu vidéo.

Outre la qualité formative (cours, lecture, professorat etc.), le matériel engendre un coût (caméra, spots lumineux, trépied etc.), ainsi que le temps de montage de vidéo, développement et maintenance du site internet, relation avec les souscripteurs etc. demande une implication à temps plein d'un webmaster, graphiste et monteur, et ajouté à cela le travail d'une comptable s'occupant de l'administration.

Ensuite, nos vidéos ne sont pas que des vidéos. Chaque vidéo fait partie d’un tout, d’un ensemble qui permet une formation construite, argumentée et sérieuse. Ainsi, avec chaque vidéo, vous disposez aussi d’un audio équivalent, d’une vidéo-bibliographie, d’éléments relatifs au cours (textes et citations, définitions, plan détaillé etc.), d’un accès privilégié à notre forum étudiant de l’IHT, etc.

Ce que vous commandez alors c’est l’accès à un groupe de formation motivé, constant et réfléchit.
Enfin, et afin de sortir les plus persistants dans l’idéalisme de la vie quotidienne (ou idéalisme de la praxis) rappelons que lors de n’importe quel achat quand le client débourse mettons 50 euros, il n’en revient jamais cinquante dans la poche de celui qui produit.

Pour des contenus audiovisuels, comptez qu’en moyenne (TVA, Taxes, Cotisations sociales, cessions de droits etc.) il en revient au mieux la moitié. Le chiffre d’affaire n’étant pas le bénéfice, ce qui semble être encore un b.a.-ba, nécessaire de rappeler...

L’argent est le nerf de la guerre
et le moyen d’une parole libre
Avant même de parler de transformations sociales et politiques, le seul fait de s’exprimer librement nécessite de n'être sous le joug d’aucune puissance d’argent quelle qu’elle soit.

Aussi, ni l’IHT, ni son président et ses responsables ne perçoivent de financement extérieur. À rebours de cela, tous les grands médias vivent grâce aux milliards de subventions qui leur sont alléguées chaque année par l’Etat avec votre argent ! Un média ou n’importe quel groupe institué ne peut pas vivre sans argent. Quand vous financez Le Monde, Libération, ou France 2 personne ne vous en laisse véritablement le choix.

Pour ceux qui ne profitent pas de ces subventions, comme les médias indépendants à gauche comme à droite, de Mediapart à VA+ en passant par le QG ou Blast, Hors-serie, Le Vent se Lève, Canard réfractaire, Le Média etc. ils ne se maintiennent que grâce à d'énormes campagnes de dons, d’appels à contribution ou par des abonnements mensuels.

Il en va de même pour l'IHT qui met en place des moyens de paiement mensuels. Le travail de formation et de cours que nous fournissons est un travail qui est non seulement complémentaire mais surtout bien plus conséquent et qui demande de très nombreuses heures de travail.

Les youtubeurs qui peuvent vous proposer parfois des courts-métrages de bonnes qualités sont aussi subventionnés par le CNC, c’est-à-dire de nouveau par les impôts. Nous pensons d’ailleurs que c’est une chose louable, mais il faut cesser de croire qu’il peut exister un contenu de qualité gratuit sans que vous soyez en même temps le produit malgré vous.

L’université n’existe pas sans subventions. Les écoles privées qui délivrent des formations coûtent des milliers voire des dizaines de milliers d’euros en ligne. En réalité, nos tarifs sont extrêmement bas et accessibles une fois rapportés au temps de travail et au contenu absolument inédit qu’il délivre et nos souscripteurs vous le diront.

Les militants du PC cotisaient autrefois jusqu’à 50% de leur salaire pour le parti ou bien même pour le journal l’Huma - Cela leur paraissait tout à fait normal, légitime et nécessaire.

Qui peut prétendre être un grand militant, assis sur sa chaise de Gamer à regarder du contenu gratuit en profitant du travail des autres ?
Nous ne produisons pas ce contenu pour les beaux yeux du gauchisme mais pour la mise en oeuvre d’une pratique politique réelle et efficiente dont nous récoltons fort heureusement déjà les fruits sur les lieux de luttes depuis trois ans : allez à la rencontre de nos militants formés, pour le découvrir !

Loin des jolis idéaux profondément déconnectés du présent une fois encore, le nerf de la guerre reste l’argent, et l’étude minimale des mouvements syndicaux et révolutionnaires nous renseigne sur la nécessité de celle-ci.

Enfin, rappelons-nous :

Pour une pratique-théorique révolutionnaire efficiente

« Tout agitateur ouvrier tant soit peu doué et donnant des espérances ne doit pas travailler onze heures à l’usine. Nous devons prendre soin qu’il vive grâce au parti, qu’il puisse, au moment voulu, passer à l’action clandestine, changer de localité, sinon il n’acquerra pas grande expérience, il n’élargira pas son horizon, il ne saura pas tenir au moins quelques années dans la lutte contre les gendarmes. »
Lénine, Oeuvres, vol.5, p. 476

Pour la formation et le financement des intellectuels organiques dont parlait si bien Gramsci

« Instruisez-vous parce que nous aurons besoin de toute votre intelligence. Agitez-vous parce nous aurons besoin de tout votre enthousiasme. Organisez-vous parce que nous aurons besoin de toute votre force. »

« La victoire sur le terrain de l'hégémonie culturelle précède la victoire politique. »
Antonio Gramsci

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L’argument de la pureté morale et idéologique
C’est sans doute l’argument le plus ancien et le plus complexe à saisir alors qu’il n’est guère plus coriace qu’un ballon de baudruche. Il s’agît dans notre cas d’être attaqué sur la « pureté » de notre morale ou de notre démarche politique et intellectuelle du seul fait de vendre des formations. Nous avons répondu à tout cela plus haut en détail. Il reste néanmoins le fait qu’il serait contraire à la morale de vendre les fruits d’un tel travail pourtant cher et inédit.

Cet argument de la pureté idéologique c’est l’argument kantien traditionnel de la morale dite subjective. C’est une morale formaliste. C’est ce pourquoi Peguy disait des kantiens qu’ils « ont les mains pures mais ils n’ont pas de mains ». Ces mains pures, chimériques, irréprochables, s’opposent bien sûr aux mains réelles, vivantes, calleuses, travailleuses et souvent imparfaites. (Il serait bon que les prétendus « marxistes » relisent d’ailleurs l’idéologie allemande à ce propos… et qu’ils se remettent en question).

Cette pureté idéologique de façade est le propre des donneurs de leçon qui n’ont rien à envier aux moralistes puritains qui vivent dans les apparences. Or, nous nous voulons être penseurs et acteurs, penseurs et révolutionnaires, c’est-à-dire matérialistes pratiques et non des professeurs de morales qui répandent la bonne parole. Pour cela, il faut vivre et accepter son temps, le comprendre, pour mieux le transformer, c’est ce que Hegel, puis Marx nous enseignent, qu’on ne se pose que les problèmes de notre temps, qu’on doit le saisir, et s’y conformer non pour y consentir, mais pour ne pas prétendre le changer en étant « hors-sol ».

Ce travail est ingrat, salissant, il rend les mains calleuses, tiraille les esprits, mais consent plus à la morale objective et historiques qu’aux sornettes de la morales subjectives et impérative. Il est vrai en revanche qu’il est toujours plus facile d’annoncer la révolution pour demain, de revendiquer une pureté idéologique sans faille, lorsqu’on … ne fait rien. De tels énoncés nous pouvons nous aussi les répandre et jouer les procureurs. Au lieu de cela nous usons des moyens les plus efficaces pour être un groupe de formation viable, un lieu de réflexion critique réel et efficace, et un groupe d’action qui s’en donne les moyens aussi vastes qu’ils doivent être pour réussir.